- Par Lionel Gonzalez
- Publié le 15/02/2015 | 10:06, mis à jour le 15/02/2015 | 10:06
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Humour de poilu : envoyer un autre lapin pour vérifier si le précédent était bon ...
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Auguste parle pour la première fois du "fortin de Beauséjour" ... et aussi du ravitaillement
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Le courrier a parfois du mal à arriver, les canons français tirent sur les tranchées ... françaises, et toujours les permissions.
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Au repos à 50 km du front, on entend toujours le bruit du canon. Permission en vue ?
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Auguste vient de finir sa première année de guerre, nous avons vu qu'il n'a guère été épargné. Sa dernière lettre, datée du 25 décembre, annonce son départ imminent en permission. Dans la prochaine, datée du 13 janvier 1916 (permettez-moi d'anticiper un peu !) il n'en parle plus, nous allons donc considérer qu'il était à Glénat autour du nouvel an 1916.
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Une page publiée par France 3 sur une affaire qui s'est passée dans un endroit qu'Auguste a fréquenté ultérieurement. En a-t-il entendu parler ?
14-18-l-affaire-des-caporaux-de-souain-perthes-les-hurlus-624690.html
Histoires 14-18 il y a cent ans
14-18 : l'affaire des caporaux de Souain-Perthes-lès-Hurlus
Ce récit raconte le destin tragique de quatre caporaux sélectionnés au hasard au sein de leur régiment et fusillés par l'armée française pour avoir refusé de sortir de leur tranchée. C'est peut-être l'un des épisodes les plus tragiques de la grande guerre.
© France 3Louis Girard, Louis Lefoulon, Théophile Maupas et Lucien Lechat sont les quatre caporaux issus du 336ème régiment d'infanterie. Le 17 mars 1915, ils sont fusillés par l'armée française pour "refus d'obéissance en présence de l'ennemi".
Le général Réveilhac, soupçonné d'avoir sciemment fait bombarder ses propres troupes pour les contraindre à sortir des tranchées, exige alors des sanctions exemplaires. Un conseil de guerre, réuni dans la mairie de Suippes, condamne à mort quatre caporaux, âgés de 23 à 40 ans, pères de famille, tous originaires du département de la Manche. Le 17 mars 1915, ils sont fusillés deux heures seulement avant que n'arrive le recours en grâce qui commuait leur peine en travaux forcés.
L'épisode, inspirera notamment le cinéaste américain Stanley Kubrick dans son film "les sentiers de la gloire", un oeuvre censurée en France jusqu'en 1975.
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